L’espace touche à la mémoire, au corps et à la vulnérabilité : il réactive des traces du passé et influence notre présent. Reconnaître cette dimension, c’est permettre à chacun de s’y retrouver, de s’y reconnaître et de se sentir légitime à y prendre place, tout en affirmant notre liberté de construire et de transformer notre environnement.

La maison est un lieu intime. Elle n’a pas vocation à tout montrer, ni à tout cacher. Le « jardin secret » mérite d’être protégé — certaines traces n’appartiennent qu’à nous. Mais plus qu’on ne le pense, tant d’éléments méritent d’être révélés. Ce n’est pas « exhiber ». C’est se relier.

Le flow naît quand il n’y a pas d’ambiguïté sur la fonction d’un espace. Un lieu bien défini agit comme une boussole : il oriente sans effort.

Loin d’un simple "style chargé", le maximalisme repose sur une intention forte : célébrer la diversité et la singularité. Il refuse les standards figés, la neutralité à tout prix, les codes de bon goût uniformes. Il s’inspire de courants historiques riches (Baroque, Rococo) tout en répondant à un besoin actuel : reconquérir l’expression personnelle dans nos intérieurs.

Le mot Ikigai vient du Japon et pourrait se traduire par : raison d’être ou ce qui donne envie de se lever le matin. À Okinawa, région réputée pour la longévité de ses habitants, on dit que chacun possède un Ikigai, même si certains passent leur vie à le chercher. Il serait comme un trésor enfoui en nous, qu’il faut apprendre à déterrer avec patience, honnêteté… et parfois, un peu de courage.

La décoration neurosensorielle n’est pas un traitement médical. Il ne s’agit pas de soigner des troubles psychologiques, mais simplement de créer un environnement favorable à la détente, à la concentration, à la relaxation ou à l’inspiration.